Visites

Les Journées

Européennes du Patrimoine

Les personnes intéressées

peuvent venir visiter l’École Freinet

lors des Journées Européennes du Patrimoine

qui ont lieu le troisième samedi matin de septembre.

La visite est menée par quelques enfants qui ont à coeur de faire découvrir leur école.

Cette visite permet de découvrir

le site historique et la pédagogie.

Réservation auprès de l'école

par téléphone ou par mail.

Les stages

En tant qu'école d'origine, berceau de la pédagogie Freinet, l’École Freinet de Vence est un observatoire, lieu de transmission et de formation.

Elle accueille des enseignants et des chercheurs universitaires venant du monde entier : France, Japon, Allemagne, Chine, Danemark, Italie, Corée du Sud...

L'école étant très sollicitée, les stages peuvent durer 1 jour à 1 semaine et sont uniquement réservés :

aux professeurs des écoles titulaires ou en formation
aux enseignants-chercheurs

Merci de nous adresser votre demande par e-mail :

ecole.freinet2@orange.fr

Une partie de l'équipe et de l'Institut Freinet s'est rendue au Japon en 2014 à l'Université d'Osaka

et à l'école Keyanomori, école maternelle qui pratique la pédagogie Freinet.

Les visites d'anciens élèves

L'école reçoit régulièrement la visite d'anciens élèves.

Parmi eux, des élèves du temps d'Elise et Célestin Freinet.

Ces temps d'échange historique permettent de faire vivre la mémoire de l'école.

Le 6 avril 2010, Claude Moran explique aux enfants qu’elle était élève à l’École Freinet en 1939-1940 et qu’elle était là le jour où les gendarmes sont venus arrêter Freinet.

En Septembre 2021, Alain, ancien élève d'Elise et Célestin Freinet, revient à l'école. Il répond aux questions des enfants et leur raconte ses souvenirs.

« Je suis arrivé à l’École Freinet à six ans, alors que j’étais très malade.

Maman Freinet m’a fait jeter ma valise de médicaments et m’a soigné avec des feuilles de chou et de l’argile. »

« Le vendredi, papa Freinet allait chercher à manger.

Quand il revenait, il klaxonnait et tous les enfants accouraient pour l’aider à décharger la voiture ! »

Est-ce que vous aviez aussi un potager ?

« Oui, le potager était gigantesque ! Le jardinier était italien. J’allais souvent l’aider à cultiver. Il connaissait bien son métier, semait avec la lune… Il fumait son cigare à l’envers sans jamais se brûler la bouche ! »

"La cuisinière aussi était italienne. Elle préparait du porridge pour le petit-déjeuner, j’allais lécher la gamelle tellement c’était bon..."

Que se passait-il quand vous faisiez des bêtises ?

« Bah on était de corvée ! Tout ce que nous pouvions faire pour aider l’école… »

Est-ce que vous alliez à la grotte et à la Cagne ?

« On descendait souvent à la Cagne !

On y cherchait les couleuvres, et on croisait aussi beaucoup de tortues..

A la grotte, un jour, on a trouvé des armes.

C’était juste après la seconde guerre mondiale. Elles appartenaient sûrement à la Résistance ».

« Au bout de deux ans et demi, je suis reparti chez mes parents.

Je n’ai jamais oublié l’école ».

[...]

Alain, 82 ans

Le 20 mars 2025, Ophélia Pelligrini-Gallo ou Didi, 96 ans, élève de 1937 à 1939, vient à l'école à la suite d'une correspondance avec les enfants de l'école et répond à toutes leurs questions.

Pourquoi vos parents vous ont-ils mise à l’Ecole Freinet ?

« J’étais frêle, chétive et anorexique. Mes parents tenaient une épicerie et avaient entendu parler de cette école particulière qui s’intéressait à la santé des enfants. En quelques temps, avec le régime végétarien, le choc froid… j’allais déjà beaucoup mieux ! Comme je l’ai dit à l’UNESCO, mes parents m’ont fait naître, mais les Freinet m’ont donné la vie. »

Quel souvenir marquant avez-vous à l’école ?

"Nous sortions de notre lit et descendions l’escalier en courant. Après avoir brisé la glace du bassin, nous plongions et nous remontions en vitesse au dortoir enveloppés dans une épaisse couverture pour faire la réaction. J'ai gardé cette habtitude puisque je me rince depuis toujours à l’eau froide..." "Mes souvenirs les plus marquants sont dans la forêt, on courait en petit maillot dans la campagne. "

Le chêne est très important pour nous, grimpiez-vous déjà dedans même s’il était petit ?

« Non, je ne me souviens pas du chêne, mais aujourd’hui j’habite allée des chênes ! »

Quel était votre plat préféré ?

« J’ai encore le goût des gratins de pomme de terre de maman Freinet et son équipe. Elle avait écrit un livre de recettes à base de laitages et de légumes. »

Est-ce qu’Elise et Freinet étaient sévères ?

« Maman Freinet était plus dure que Freinet, mais toujours là pour nous. »

Quelle était votre responsabilité préférée?

C'était le jardinage, surtout à la saison des dahlias !

ETC.

Didi